Le DS CFDT avait été contacté par une journaliste des Echos fin 2012.

Soumis à la confidentialité il n'avait pas été possible de dire quoi que se soit sur la restructuration en cours de notre dette.
Par contre le DS CFDT avait échangé, ou plutôt donné son point de vue, à la journaliste des Echos sur l'impact du LBO Parkeon et du rôle des journalistes dans ce domaine.

Effectivement la CFDT Parkeon est très en colère mais pas seulement contre les LBO mais également contre ces journaux qui ne se soucis absolument pas de l'impact de leur commuinication sur l'entreprise.

Quand en Avril 2007 Apax Parteners annonçait la cessation de Parkeon à Barclay PE pour un montant de 260M€ alors qu'il l'avait acheté 80M€ tous les journaux ont repris cette nouvelle.

C'était génial, en 4 ans Apax multipliait son investissement par 8 (X8).

• Quel journal se souciait de l'entreprise et des salariés? Personne.
• Quel journal se souciait de savoir comment ce multiple avait pu être obtenu si rapidement? Personne.
• Quel journal se souciait de savoir si les salariés avaient eu quelque chose? Personne.

L'argent n'est pas venu tout seul, il a bien fallu que des salariés le créé.

Nous allons vous expliquer quel impact a eu la culbute financière d'aPAX sur le dos de Parkeon...

• D'abord il a fallu faire des économies sur les "frais de structure". L'exemple le plus significatif est la rémunération des nouveaux embauchés dont la prime dites "13ieme mois" est descendu à 5€! (voir l'article sur notre site)

• En R&D, limitation de l'innovation: il ne faut dépenser que ce qui est financé par le client.Tans pis pour la pérennité à long terme et notre avance sur le marché.

• Bien sur pour que cela marche il faut la complicité des dirigeants actionnaires et d'une partie du management qui sont intéressés au multiple au moment de la re-vente.

En 4 ans Apax avait mis en place ce qui allait être le début de nos difficultés.

Passer de 80M€ à 260M€ ne se fait pas sans des conséquences importantes pour l'entreprise, car la dette augmente proportionnellement et il faut donc aller chercher la croissance.

Malheureusement la crise arriva et l'expansion géographie devint plus difficile.
Mais nous ne perdions pas des marchés seulement à cause de la crise mais parce que nos concurrents avaient innovés pendant que Parkeon payait son LBO.
Il a dont fallu réagir et lancer la réalisation d'un nouvel horodateur avec financement sur fond propre.
La croissance était espérée sur l'activité Transport, pour cela Parkeon s'était encore endetté pour acheter Wayfarer.
Parkeon veut devenir un acteur important dans le domaine de la mobilité urbaine, ce qui impliquait d'appendre un nouveau métier, également sur fond propre.
La courbe d'apprentissage a été longue et douloureuse.
Pourtant les salariés n'ont pas démérité et se sont investi pleinement mais nous n'avions aucune aide de notre LBO.
Il fallait se démerder pour payer en priorité nos banques, financer notre nouvel horodateur et notre croissance, cela faisait beaucoup en même temps et surtout le temps nous était compté car un LBO, plus c'est court et mieux c'est..
Bref la situation devenait de plus en plus difficile, un mouvement "Novembre Vert" a même été créé par les salariés pour faire remonter à une hiérarchie complètement sourde et aveugle les souffrances des salariés.

Les impacts des LBO sur les entreprises et les salariés sont une réalité dont aucun journal ne veux parler, pourquoi?
Plutôt que de glorifier les multiples réalisés par les LBO vous devriez plutôt dénoncer ce système qui tue les industries françaises, les emplois et favorise la précarité.

En clair Madame la journaliste, faite votre boulot complètement, allez jusqu'au bout, nous vous en serions reconnaissant.

Bien sur tout cela n'a été possible qu'avec la complicité des dirigeants-actionnaires qui ont également été les seuls salariés Parkeon bénéficiaires du lbo.
Aujourd'hui ces dirigeants-actionnaires ont quitté Parkeon.

D'autres les ont remplacé, dans le même système...

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