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Rupture conventionnelle - rappel des règles

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De plus en plus de collègues viennent nous trouver pour nous annoncer que soit les ressources humaines soit leur responsable sont venus leur proposer une rupture conventionnelle.

Cette augmentation des propositions de la part de la direction n'est pas sans lien avec notre LBO et la nécessité de dégager beaucoup de trésorerie. Mais avant d'entrer sur ce que signifie aujourd'hui cette recrudescence de ruptures conventionnelles, il est bon de rappeler les règles qui encadrent cette procédure:

  • La rupture conventionnelle est un accord mutuel entre l'employeur et le salarié de mettre fin au contrat de travail.
  • L'indemnité minimale de rupture  fixée par le code du travail est de 1/5 de mois de salaire par année d'ancienneté pour les 10 premières années et 2/5ème de mois pour les années supplémentaires (R. 1234-2 du Code du travail)
  • Si la convention prévoit une indemnité minimum plus élevée, c'est celle-ci qu'il faut prendre.
  • Droit au chômage (contrairement à la démission)
  • Toute négociation est permise (indemnité, date de départ, ...)
  • La rupture est contractualisée par un document écrit
  • La rupture doit être homologuée par l'inspection du travail
  • L'employeur ne doit pas utiliser les ruptures conventionnelles pour éviter de faire de plan social

nos conseils

  • NÉGOCIEZ ! S'il existe une indemnité minimale, il n'existe pas de maximum! A vous de négocier l'indemnité que vous souhaiteriez. Nous vous conseillons d'ajouter à l'indemnité légale et au paiement de votre préavis  au moins 8 mois de salaire 
  • Faites vous accompagner: vos élus (CE, DP, CHSCT) sont là pour vous accompagner si vous le désirez et vous aiderons à bien faire appliquer vos droits.
  • Demandez très rapidement qu'on vous écrive les propositions qui vous sont faites.
  • Ne signez pas de suite le document de rupture qu'on vous propose: étudiez-le.

Comment calculer le salaire de référence pour le calcul de l'indemnité mini?

Le calcul le plus favorable au salarié doit être retenu :

- soit 1/12e de la rémunération brute (salaire, primes, etc.) des douze derniers mois qui précèdent la notification du licenciement ;
- soit 1/3 des trois derniers mois. Dans ce cas, toute prime ou gratification de caractère annuel ou exceptionnel, versée au salarié pendant cette période, n’est prise en compte que dans la limite d’un montant calculé à due proportion.

Si le salaire de l’année ou des 3 derniers mois est nettement inférieur au salaire habituel, c’est ce dernier qu’il faut retenir (le salaire habituel est celui que le salarié aurait perçu en temps normal, en dehors, par exemple, d’une période de chômage partiel ou d’une absence maladie non indemnisée en totalité).

En savoir plus:

Commentaires
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Anonyme  - Convention Collective Métallurgie   |2011-07-08 17:50
Ne pas oublier dans le calcul que l'indemnité est aussi à mettre en relation avec les minimas de la convention collective ( article 29 et 30 )
=> 1/5 mois par ans pour les 7 premières années, pas les 10.
=> Des minimum ( suivant l'âge ) et un maximum à 18 mois dans tous les cas.

Il est alloué à l'ingénieur ou cadre, licencié sans avoir commis une faute grave, une indemnité de licenciement distincte du préavis.

Le taux de cette indemnité de licenciement est fixé comme suit, en fonction de la durée de l'ancienneté de l'intéressé dans l'entreprise :

- pour la tranche de 1 à 7 ans d'ancienneté : 1/5 de mois par année d'ancienneté ;

- pour la tranche au-delà de 7 ans : 3/5 de mois par année d'ancienneté.

Pour le calcul de l'indemnité de licenciement, l'ancienneté et, le cas échéant, les conditions d'âge de l'ingénieur ou cadre sont appréciées à la date de fin du préavis, exécuté ou non. Toutefois, la première année d'ancienneté, qui ouvre le droit à l'indemnité de licenciement, est appréciée à la date d'envoi de la lettre de notification du licenciement.

En ce qui concerne l'ingénieur ou cadre âgé d'au moins 50 ans et de moins de 55 ans et ayant 5 ans d'ancienneté dans l'entreprise, le montant de l'indemnité de licenciement sera majoré de 20 % sans que le montant total de l'indemnité puisse être inférieur à 3 mois.

En ce qui concerne l'ingénieur ou cadre âgé d'au moins 55 ans et de moins de 60 ans et ayant 2 ans d'ancienneté dans l'entreprise, l'indemnité de licenciement ne pourra être inférieure à 2 mois.S'il a 5 ans d'ancienneté dans l'entreprise, le montant de l'indemnité de licenciement résultant du barème prévu au deuxième alinéa sera majoré de 30 % sans que le montant total de l'indemnité puisse être inférieur à 6 mois.

L'indemnité de licenciement résultant des alinéas précédents ne peut pas dépasser la valeur de 18 mois de traitement.

En ce qui concerne l'ingénieur ou cadre âgé d'au moins 60 ans, le montant de l'indemnité de licenciement résultant des dispositions ci-dessus, et limité à 18 mois conformément à l'alinéa précédent, sera minoré de :
Salarié Parkeon  - Il faut demander au moins 12 mois de salaire!   |2011-07-09 14:49
La direction veut réduire les couts sans faire de plan social car Parkeon fait des bénéfices: elle veut faire donc des ruptures conventionnelles.
Si elle veut qu'on parte il faut que ça vale le coup, il faut demander au moins 12 mois de salaire car si elle faisait des licenciements économiques, ils ne seraient pas valables et les salariés licenciés pourraient contester le licenciement et obtenir aux prud'hommes 12 mois de salaires comme c'est dit à l'article L1235-11 du code du travail: "Lorsque le juge constate que le licenciement est intervenu alors que la procédure de licenciement est nulle, conformément aux dispositions du premier alinéa de l'article L. 1235-10, il peut ordonner la poursuite du contrat de travail ou prononcer la nullité du licenciement et ordonner la réintégration du salarié à la demande de ce dernier, sauf si cette réintégration est devenue impossible, notamment du fait de la fermeture de l'établissement ou du site ou de l'absence d'emploi disponible.

Lorsque le salarié ne demande pas la poursuite de son contrat de travail ou lorsque la réintégration est impossible, le juge octroie au salarié une indemnité à la charge de l'employeur qui ne peut être inférieure aux salaires des douze derniers mois.
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