Vous trouverez ci-après un récapitulatif des jours de carence (arrêt maladie, indemnisation chômage, ...)

"Quelle est la politique hygiène, sécurité et conditions de travail de Bertrand Barthélémy?"

C'est la question qui a été posée à Bertrand Barthélémy, président de Parkeon lors du dernier CHSCT du 9/2.

Bertrand Barthélémy est donc enfin venu après 9 mois que le CHSCT lui ait demandé de s'exprimer sur sa politique HSCT. Ceci compte tenu des décisions qu'il avait prises dès son arrivée en janvier 2011, remettant en cause les conditions de travail des salariés du site de Besançon (notamment l'abandon de la construction d'un nouveau batiment nécessaire pour pallier les 1400m² de bureaux manquants).

Donc enfin, le PDG de Parkeon était là pour s'exprimer sur la politique HSCT qu'il compte tenir.

Ce fut une réelle déception.

En fonction des années, le nombre de jours de RTT n’est pas toujours de 10. Voici pourquoi.

Comment calculer les jours RTT ?

Les forfaits jours doivent travailler au plus 218 jours par an (accord 35h Parkeon de 2005).
Ce nombre de jours prend en compte le jour de solidarité (217+1) depuis 2005.

C’est à partir de cette valeur seuil que se calcule en conséquence le nombre de jours RTT à donner chaque année à chaque salarié en forfait jours. La formule est la suivante pour les temps plein :

Ainsi en 2012 le nombre de jours de RTT est : 366 – 105 – 8 – 25 - 218 = 10

Et en 2010, RTT = 365 – 104 – 7 – 25 -218 = 11

Lors du comité d'entreprise de janvier 2012, le premier pour notre nouvelle DRH Brigitte Boursier, nous avons pu avoir un aperçu de la nouvelle orientation qu'elle souhaite mettre en place.

Concernant la GPEC, elle a clairement annoncé, que faute de temps elle ne pourra pas se concentrer sur ce dossier qu'elle souhaite repousser à 2013... année de la renégociation de l'accord !

Où en est la Prévention des Troubles Musculo Squelettiques chez parkeon?

En 2010, alerté par des salariés de l'atelier de production, le CHSCT de parkeon avait mené une analyse de la situation.

Constatant que le problème était plus large que le seul poste des salariés qui l'avaient contacté, le CHSCT a demandé qu'une étude plus approfondie des postes de travail soit réalisée.

En effet il s'agit de l'ensemble du service réparation qui doit manipuler plusieurs dizaines de milliers de pièces et colis tous les ans.

La question du forfait jours chez Parkeon, de son application et de la charge de travail des salariés qui ont cette organisation du travail s'est posée depuis l'arrêt de la cour de cassation en juin 2011 sur ce sujet.

Bien avant cette date, la CFDT avait mis ce sujet à l'ordre du jour des CE de janvier, mars et avril 2011 comme le prévoit le code du travail (article L2323-29: « Le comité d'entreprise est consulté chaque année sur le recours aux conventions de forfait ainsi que sur les modalités de suivi de la charge de travail des salariés concernés. »

La direction Parkeon n'a jamais voulu en débattre...

L’opacité et l’ampleur des rémunérations patronales illustre le véritable fossé qui s’est creusé entre cadres et dirigeants.

Pour un autre partage des profits

Depuis le milieu des années 90, les écarts salariaux se sont considérablement accrus. La part redistribuée aux salaires a profité pour trois quarts aux plus hauts revenus de l’entreprise. A l’opposé, 80% des salariés des classes moyennes ont subi une stagnation, voire une baisse de leur rémunération. Les rémunérations des dirigeants, l’opacité des critères de leur attribution sont à la base des abus et des dérives actuelles. La tentative de moraliser le système ne produit pas de résultats. Et c’est l’absence de contrepouvoir réel et de contrôle qui sont à l’origine des abus : les patrons sont juges et partie. Comment croire à une autorégulation du système ?

Article paru dans "gestion sociale, la lettre des dirigeants"

Les salaires des cadres ne sont plus à la hauteur des engagements. Les augmentations sont rares et les rémunérations varient sans aucune règle.

Obsédées par le contrôle de la masse salariale, les entreprises et les administrations ne s’engagent plus sur l’avenir. Les salaires ne sont plus fixés en fonction de la contribution des cadres et de leurs équipes mais de la rentabilité attendue , toujours plus élevée, et du pilotage financier, toujours plus strict. L’opacité et l’ampleur des rémunérations patronales illustre le véritable fossé qui s’est creusé entre cadres et dirigeants.
 
La rentabilité du capital a pris le pas sur la reconnaissance du travail

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Nous sommes déjà fixé pour la progression des salaires mais qu'en est-il de l'évolution de carrière ?

Lors d'une des nombreuses réorganisations de ces 6 derniers mois... il a été mentionné la création d'une échelle technique permettant une évolution possible selon plusieurs axes comme indiqué dans le tableau ci-dessous, fourni comme exemple par la direction:
(si vous le comprenez, contactez-nous)

Nous en parlons depuis des années, l'entretien annuel entre le salarié et son responsable est un moment important, mais surtout un moment pendant lequel le salarié n'a généralement aucune espèce d'emprise sur les événements.

Son manager vient en effet avec son avis souvent définitif, qui pourra éventuellement subir une légère inflexion si le salarié est doué en négociation.

D'entretien il n'est guère question, de jugement de performance, oui.

Juste 1 an après l'embauche de Stéphane Blanchier, DRH basé à Paris en remplacement de B. Smith (basé en Angleterre), voici qu'une nouvelle directrice vient le remplacer: Brigitte Boursier, ex DRH "Cap Gemini Outsourcing Services".
Elle sera basée à Besançon.

Le passage de Stéphane Blanchier fut donc rapide et sans réelles modifications sur notre entreprise et notamment sur ce que nous dénonçons depuis des années: un cruel déficit de moyens au niveau des ressources humaines.

Nous en avons déjà parlé, la direction de Parkeon avait convié tous les salariés à une réunion générale qui a eu lieu à Besançon le 13 décembre dernier.

Nous saluons au passage cette initiative de communiquer globalement à tous pour partager la stratégie, et la situation de notre entreprise.
Nous remarquons d'ailleurs que c'est la deuxième fois en un an alors qu'avant Bertrand Barthélémy, Yves Chambeau avait totalement arrêté ces rendez-vous réunissant tous les salariés Parkeon.

Ce que nous regrettons dans cette grande séance de dialogue et de transparence, c'est qu'aucun mot n'a été prononcé sur les contraintes financières et les impacts du LBO qui pèsent sur Parkeon...

Il faut reconnaitre au nouveau responsable de l'activité TRANSPORT (Jean-Marie Personeni),  qu'il n'hésite pas à secouer les mauvaises vieilles habitudes du R&D.

Déjà en commençant par réunir l'ensemble des employés pour qu'ils expriment leurs difficultés et leurs propositions d'amélioration, avec le concours des consultants d'Octo pour amorcer la dynamique.

Ensuite en réorganisant les équipes de développement selon des fonctionnalités transverses plutôt que selon les technologies et les équipements.

Enfin en faisant appliquer les méthodes dites agiles dans le cadre du développement logiciel.

Rassembler les équipes d'un même projet dans une même salle tend à montrer que le management est maintenant prêt à écouter les informations qui viennent du bas.

Depuis Novembre 2011 des affichages ont été mis en place par la Direction dans tous nos locaux.

Ils nous édictent les "règles d'or" que nous sommes dans le devoir de respecter.

Les principes exposés sont de bon sens. Toutefois quelles en sont les modalités d'application?