CFDT PARKEON

Nous en avons déjà parlé, la direction de Parkeon avait convié tous les salariés à une réunion générale qui a eu lieu à Besançon le 13 décembre dernier.

Nous saluons au passage cette initiative de communiquer globalement à tous pour partager la stratégie, et la situation de notre entreprise.
Nous remarquons d'ailleurs que c'est la deuxième fois en un an alors qu'avant Bertrand Barthélémy, Yves Chambeau avait totalement arrêté ces rendez-vous réunissant tous les salariés Parkeon.

Ce que nous regrettons dans cette grande séance de dialogue et de transparence, c'est qu'aucun mot n'a été prononcé sur les contraintes financières et les impacts du LBO qui pèsent sur Parkeon...

Bertrand Barthélémy a parlé de la crise et de ses impacts sur Parkeon, il a parler de la profitabilité, des clients et de l'avenir... sans JAMAIS évoquer le LBO et justement quel avenir il nous réserve.

"Les incertitudes de l'avenir font qu'il ne serait pas responsable de ma part de vous augmenter. Il faut faire des efforts" a-t-il déclaré.

Ah la raison ! C'est sûr qu'avec de tels arguments les salariés ne peuvent que se résigner et accepter la fatalité.
Et la crise! Elle a bon dos...

Évidemment il ne pouvait pas dire: "compte tenu de mon embauche par nos investisseurs financiers pour leur permettre de rentabiliser leur investissement, il n'est pas raisonnable que je tente quoi que ce soit pour diminuer l'aspiration régulière de notre trésorerie et de nos bénéfices ce qui me permettrait de donner à tous les salariés des augmentations".

Car aujourd'hui, les seuls qui ne doivent pas "faire des efforts", ce sont les investisseurs et créanciers du LBO Parkeon: ICG, Equistone partner (ex Barclays private Equity), BNP.

Ils exigent toujours que Parkeon rembourse la dette qu'eux même ont contractée pour nous racheter.

C'est pourquoi il est important que les salariés s'approprient en partie la gouvernance de leur entreprise en s'interrogeant et en questionnant la direction sur tous ces aspects qu'elle occulte.

 

< Préc		Suivant >